lundi 30 juin 2014

26/06/14


Je me réveille de ces nuits hagarde, bouffie et épuisée. J'ai les yeux gonflés et tirés par les rigoles que les larmes ont dessiné au mascara sur mes joues. Parfois je retrouve des griffures sur mon visage, les poings serrés trop fort peuvent marquer, parfois la peau du pouce à côté de l'ongle est rouge d'avoir été grattée. J'ai en moi une violence insoupçonnée, une détresse peut être, qui s'exprime certains soirs dans des crises de pleurs à n'en plus finir, à s'endormir épuisée entre deux sanglots, à se réveiller en se demandant comme j'ai pu en arriver là. En arriver à croire que la seule chose à faire pour soulager cette peine immense est de hurler dans mon oreiller. 
Dans la lumière du matin je respire sans hoqueter et j'ai l'impression d'y voir plus clair, le brouillard gris qui m'étouffait se dissipe, le temps de vaciller et je repars, les yeux juste un peu plus rouges que la veille, le cœur un peu moins lourd d'avoir épanché sa rancœur, sa misère et son incertitude

1 commentaire:

  1. Oh, ma pauvre... Je ne sais pas ce qui t'arrive mais je te serre fort fort et je t'embrasse tendrement. Si tu as besoin, je suis là. <3

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